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LA RÉPUBLIQUE DE SCEAUX

Un siècle, un village et de hommes (2e volume)
                  

Jean-Luc Gourdin

Il est rare, sinon unique, qu’un village ne rassemblant guère plus d’un millier d’âmes non seulement épouse à ce point l’histoire de tout un siècle, mais se retrouve également associé de manière aussi intime à la fois à son inauguration et à sa conclusion. Tels sont pourtant les liens étonnants qui unissent Sceaux et le XVIIIe siècle.
Le 4 décembre 1700, dans le château du lieu, le Roi Soleil fait ses adieux à son petit-fils partant pour Madrid, là où l’attend la couronne de toutes les Espagnes. Les Bourbons sont au zénith, maîtres du monde.
Cent ans plus tard, l’impensable s’est réalisé : un premier consul a pris la place du monarque absolu. Et là encore, Sceaux se retrouve à l’honneur. Si Bonaparte accède à la plus haute marche du pouvoir, c’està un jeune Scéen qu’il le doit : son ami Jean-Baptiste Muiron. A deux reprises, celui-ci s’est fait l’artisan de son fabuleux destin. Il lui a sacrifié sa vie puis, rejoignant le monde du merveilleux, lui a permis de
quitter l’Egypte et de rallier la France. En cette année 1800, Muiron est le talisman du maître du Pays. Entre les deux extrémités de ce siècle sans pareil, les riches propriétaires des maisons des champs qui entourent le village de Sceaux construisent à eux seuls une histoire en réduction, une histoire en tout point conforme à celle de la grande Nation qui entend alors éclairer le monde. Rien n’y manque : les luttes politiques et religieuses, les secrets de la diplomatie, les intrigues de Cour, même l’ombre de la Bastille,
mais aussi le triomphe du grand négoce et de la haute finance, les balbutiements de l’industrie ou encore
l’ascension inexorable de la presse. Pas à pas ces bourgeois conquérants préparent la revanche du mérite sur la naissance. Ils sont avides d’anoblissement, une noblesse qu’ils devront un jour dissimuler.
Beaucoup de ces personnages, remarquables, hauts en couleurs ou des plus secrets, avaient disparu
de notre mémoire collective, y compris localement. Jean-Luc Gourdin les ressuscite, nous entrainant ainsi
au coeur d’une dramaturgie où déjà se profile un monde nouveau.

Le précédent volume – La Principauté de Sceaux – dédié à la première moitié du siècle, illustre, aux portes même de la cour de la duchesse du Maine, la formation de la lame de fond qui va donner naissance aux Lumières.

Ce volume – La République de Sceaux – en parcourt la seconde partie. Aucune des grandes aventures humaines de ces décennies riches comme jamais en bouleversements n’est absente de ce minuscule territoire. Ainsi, sur le village, comme nulle part ailleurs, souffle le grand vent d’Amérique, celui des Îles à sucre tout d’abord – traite des Noirs, esclavage, grand commerce – puis bientôt celui de la glorieuse guerre d’Indépendance. Ainsi, son seigneur – le duc de Penthièvre – et son curé, ses «bourgeois gentilshommes» et ses notables, tous fervents d’unité, souscrivent aux premières réformes puis accompagnent les montées révolutionnaires. Mais ils le font avec mesure, discernement, retenue
même, démontrant alors que le passage de la féodalité à la citoyenneté peut s’opérer sans violence.
Le pays sombre dans l’anarchie, assassine, se délite ; la « principauté » et la paroisse, elles, devenues
commune et bientôt sous-préfecture, dessinent les premières esquisses d’une « république du juste
milieu ».

(15 x 24) - 426 pages
prix: 28 € (+ 10 € de port)

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